Séquence : Le sonnet
Lecture analytique 1 :
Appartient à l’école lyonnaise : cercle de poètes qui acceptaient les femmes.
Poésie d’amour où il y a prise de conscience du temps, ce qui permet l’affirmation du « je » lyrique.
Pouvoir de l’écriture est immense : Ecrire/Chantertant qu’elle pourra ressentir (même la souffrance) elle pourra vivre (écrire), lorsqu’elle ne pourra plus rien ressentir elle préfère mourir.
L’évolution de la relation amoureuse conduit à une mort certaine, inévitable.
Lecture complémentaire :
_Vigny, « La Maison du berger », Les Destinées, 1864 :
Romantique (exaltation des sentiments par la nature);il est jaloux de la Nature car celle-ci est éternelle alors que le propre de la condition humaine c’est de n’être que de passage :souffrance car épanchement des sentiments.
Appel à la femme aimée (Eva) pour qu’elle passe sa vie avec lui.
Lecture analytique 2 :
Ronsard, « Je vous envoie un bouquet », Continuation des Amours, 1552 :
Métaphore florale permet de donner une leçon d’épicurisme : profiter de la vie et de l’ (carpe diem).
Poème d’amour dans un bouquet : déclaration.
Le temps flétrie la beauté/fleurs;entraînant la mort de l’essence de toute sensation.
Alors, il faut aimer et profiter de la vie ;leçon d’épicurisme comme aboutissement de la réflexion.
Lecture complémentaire :
_Eluard, « La Courbe de tes yeux », Capitale de la douleur, 1926 :
Regard de la femme aimé au poète : lui permet l’inspiration
Fait appel aux 5 sens : synesthésie.
Poème circulaire dans les mots mais aussi dans sa structure.
Lecture analytique 3 :
Dualité de la femme qui si elle procure un bonheur intense celui-ci n’est qu’instantané, et une souffrance intense s’installe.
Paradoxe exprimer dans le titre : «une » : indéfinition / « A » : interpellation précise.
Soliloque; « A une passante » : pas de réponse, ni même de dialogue.
Passage de la femme entraîne la mort (femme cruelle).
Texte complémentaire :
_Baudelaire, « Chacun sa chimère », Petits Poèmes en Prose, 1862 :
Chimère : mi lion, mi chèvre avec une queue de dragon.
Prose poétique : allégories, beaucoup d’images, métaphores.
La pire des chimères c’est la sienne : « l’Indifférence ».
Lecture analytique 4 :
Identité de la femme aimée est incertaine, sa description est floue. Elle porte en elle une ambiguïté : se veut rassurante, maternelle mais elle est cruelle et froide « statue ».
Souffrance ;différence entre le rêve répétitif et la réalité : mélancolie partagée; désillusion.
Lyrisme musicale : poème incantatoire.
Texte complémentaire :
_Verlaine, « Art poétique », Jadis et Naguère, 1884 :
Poème didactique où Verlaine expose l’aboutissement de sa réflexion sur l’écriture poétique.
Ce qu’il critique Ce qu’il prône
Poésie satirique : Littérature engagée, éloquence Vers impairs : plus léger
Dans la méthode : Primauté de la couleur (Gautier) Nuance, Précis/Imprécis
Symboles
Privilégie les assonances &allitérations %Rimes
Etudes et activités en prolongement :
Lecture cursive : Poèmes Saturniens de Verlaine.
MERCI A RIM.A pour ce boulot xD